14 mars 2025

Grâce aux longues et patientes recherches de Thérèse Dereix de Laplane,

un public très attentif a découvert les nombreux médecins dont

la notoriété a largement dépassé les limites du Loudunais

 

Des Sainte-Marthe, Gaucher et Jacques, médecins des rois, et des abbesses de Fontevraud

aux 15ème et 16ème siècles, honorés par une sépulture dans le chœur de cette même abbaye, à Marie-Charlotte Luquel, originaire de Saint-Léger-de-Montbrillais,

médecin et résistante, engagée dès 1941 dans le réseau Castille

aux côtés de son ami d’enfance, le docteur Colas,

en passant par le plus connu d’entre eux, Théophraste Renaudot,

dont l’importance fut révélée à ses compatriotes par un autre médecin célèbre,

Georges Gilles de La Tourette, psychiatre et neurologue,

élève et successeur de Charcot à la Salpétrière dans la seconde partie du 19ème.

 

On les retrouve souvent acteurs de l’histoire de leur temps.

Au 17ème siècle, la possession des Ursulines oppose Hippolyte-Jules Pilet de La Mesnardière, convaincu de sa réalité, à Daniel Rogier, l’incrédule.

À la même époque, Guillaume Gremien, venu de Berrie, est le seul à accepter la dangereuse charge de médecin des pestiférés regroupés au Sanitat.

 

Une large plage a été consacrée aux Gilles de La Tourette

qui se sont successivement illustrés comme médecins à Loudun :

Joseph Charles, en lutte contre la mortalité des femmes et de leurs enfants au moment des accouchements, à l’époque révolutionnaire,

Pierre Clément, spécialiste des maladies paludéennes,

Jacques Pierre, rescapé des campagnes napoléoniennes, grand collectionneur d’objets d’art, comme son fils Léon, très impliqué dans la vie loudunaise et décédé sans enfant en 1882.

 

Un hommage particulier a été rendu à Renée Fournier, institutrice à Berrie, à qui l’on doit une remarquable étude de la médecine ancienne dans le Centre-Ouest (1975).

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